Imanol Iraola

Baryton franco-espagnol, Imanol Iraola débute très jeune la pratique vocale au sein de la Maîtrise de Bretagne. Obtenant ses premiers rôles solistes sur la scène de l’Opéra de Rennes, il étudie en parallèle le cor d’harmonie au conservatoire de cette même ville.

Passionné de chant et de musique baroque, il intègre en 2015 le Centre de musique baroque de Versailles. Collaborant au cours de ses études entre autres avec La Rêveuse, The Gabrieli Consort, Les Talents Lyriques, il se produit à l’Auditorium de l’Opéra Bastille, à l’Auditorium du Royal College of Music de Londres et à l’Opéra Royal du Château de Versailles.

Actuellement en formation de chant lyrique généraliste au CNSMD de Lyon, on a pu l’entendre notamment dans la Passion selon Saint Jean de Bach, dans le Dialogue des Carmélites de Poulenc et dans Armide de Gluck. Cette année, il a été Papageno dans La Flûte enchantée de Mozart au CNSMDL et au Festival de Besançon-Montfaucon.

On a pu l’entendre en janvier à la Folle Journée de Nantes dans un récital solo avec harpe autour de Schubert, et il s’est produit récemment comme soliste avec les ensembles Le Poème Harmonique et La Tempête.

Il est nommé Talent Adami Classique pour la saison 2022-2023.

Sensible à la pluralité des arts, il est également percussionniste et se produit notamment avec l’ensemble Les Lunaisiens dirigé par Arnaud Marzorati. Il se forme entre autres au zarb avec David Bruley à l’Institut de Musiques Persanes de Lyon et aux castagnettes avec la danseuse espagnole Ana Yepes.

Il est d’ailleurs soucieux de pouvoir associer ses deux pratiques lorsque les répertoires le permettent, comme par exemple à l’occasion de récitals chant/castagnettes avec piano dans le répertoire romantique, ou bien dans les répertoires plus anciens.

Ainsi “Imanol Iraola ne se contente pas de ravir le public par sa projection assurée, ses graves solides et ses amples legati : il assure également la partie de percussions (et notamment de castagnettes) très remarquée.” (Ôlyrix, mars 2022, Paul Canessa)

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À droite : Dorine Lepeltier-Kovacs